Le phénomène trans pousse une fondatrice de La Leche League à démissionner
Encore une belle victoire pour le camp du bien
La Leche League (LLL, soit « L’association du lait ») est une association internationale de soutien et d'information à l'allaitement maternel, présente dans plus de 70 pays, qui constitue la plus grande source mondiale d'information sur l'allaitement et les sujets connexes. Elle a été créée en 1956 à Franklin Park (Illinois, États-Unis) par sept femmes, Mary White, Marian Tompson, Mary Ann Cahill, Edwina Froehlich, Mary Ann Kerwin, Viola Lennon et Betty Wagner.
A priori, seules deux d'entre elles sont encore en vie. Et Marian Tompson, qui est aujourd’hui âgée de 94 ans, est la seule des fondatrices à être restée activement impliquée dans La Leche League. Elle vient de démissionner. Parce que l'organisation est, selon elle, devenue « une parodie de son intention initiale ». Voici la lettre qu’elle vient d’envoyer, il y a 3 jours, aux membres de l’association :
« Le 9 novembre 2024
Chères animatrices/monitrices de La Leche League/Ligue La Leche,
Je souhaite vous faire part d'une nouvelle importante.
Le 6 novembre 2024, j'ai démissionné du conseil d'administration de LLLI (La Leche League International) et de la LLL elle-même, une organisation qui est devenue une parodie de mon intention initiale.
D'une organisation ayant pour mission spécifique de soutenir les femmes biologiques qui souhaitent donner à leurs bébés le meilleur départ possible dans la vie en les allaitant, la LLL a subtilement changé d'orientation pour inclure les hommes qui, pour une raison quelconque, souhaitent faire l'expérience de l'allaitement, et ce malgré l'absence de recherches sérieuses sur la lactation masculine et sur les effets qu'elle peut avoir sur le bébé à long terme.
Ce bouleversement, qui consiste à remplacer le respect des lois de la nature (ce qui est au cœur du maternage par l'allaitement) par l'assouvissement de fantasmes d’adultes, est en train de détruire notre organisation.
En dépit des efforts que j'ai déployés ces deux dernières années en tant que membre du conseil d'administration, il est devenu évident que, même en continuant à m’impliquer, je ne peux rien faire pour changer cette trajectoire.
Malgré tout, je laisse la porte ouverte à un retour lorsque La Leche League reviendra à sa mission originelle.
Je remercie chacune d'entre vous pour les années passées à faire de ce monde un endroit plus sain et plus heureux en étant présentes pour toutes les mères qui ont eu besoin d'aide pour allaiter leurs bébés.
Avec beaucoup d'amour,
Marian Tompson
Fondatrice de La Leche League »
Aussi dément que cela puisse paraître, oui, le phénomène des hommes qui se disent femmes (« femmes trans ») et qui exigent de pouvoir « allaiter » leur bébé est une réalité, et le nombre de ces hommes augmente. Nous en parlons dans un chapitre de notre livre, Né(e)s dans la mauvaise société – Notes pour une critique féministe et socialiste du phénomène trans (que vous pouvez vous procurer ici : https://www.partage-le.com/produit/dans-la-mauvaise-societe/).
Malheureusement, des professionnels de la santé et des organisations médicales accèdent aux demandes de ces hommes et les encouragent à suivre un protocole chimique censé leur permettre de produire du « lait ». Outre de l’estradiol (« dérivé naturel du métabolisme du cholestérol […] nécessaire au maintien de la fertilité et des caractères sexuels secondaires chez les femelles des mammifères, dont la femme ») et de la progestérone de synthèse, ces hommes se voient prescrire de la dompéridone, un médicament antiémétique (contre les vomissements et les nausées), censé avoir un effet galactogène (stimulation de la production de lait en vue de l’allaitement), mais impliquant aussi possiblement des effets secondaires très dangereux (par exemple, « depuis 2005, plusieurs études épidémiologiques, néerlandaises et canadiennes, ont montré que les morts subites cardiaques sont environ 1,6 à 3,7 fois plus fréquentes en cas d’exposition à la dompéridone »). La prescription de dompéridone est interdite aux enfants dans divers pays.
Là encore, nous sommes dans le domaine de l’expérimentation aveugle, et particulièrement déraisonnable.
Pourquoi faudrait-il aider ces hommes à « allaiter » ?! Selon la docteure Foteini Kakulas, spécialiste de l’allaitement à la faculté de médecine de l’université d’Australie occidentale, seules les femmes produisent du lait maternel. « S’il est possible que le tissu mammaire masculin produise quelque chose, ce que c’est exactement, à quel point cela ressemble au lait maternel, et si c’est sain pour la personne concernée ou pour le bébé, tout cela est inconnu et n’a jamais été étudié », explique-t-elle. Mais que représente la santé des bébés face aux désirs et aux exigences des hommes se disant femme ?!
Le fait que du temps, de l’argent, des ressources et de l’énergie soient consacrés à cela est une absurdité phénoménale, une imbécilité criminelle – comme le capitalisme en produit à la pelle. Les hommes qui se disent femme ne sont pas des femmes. Ils n’ont aucun « droit » d’« allaiter » leur (pauvre) bébé. Nous ne devrions pas les y encourager, pour la même raison qu’on ne devrait pas greffer de turboréacteur aux enfants qui jouent à se prendre pour des avions.
Comme certain∙es l'ont astucieusement remarqué, le prétendu « allaitement » de ces hommes qui se disent femmes ne vise pas à nourrir le bébé, mais à nourrir leur fantasme – car, comme nous le montrons dans notre livre, le mouvement trans est en grande partie le produit d’hommes visant à assouvir des fantasmes érotiques de travestissement.
La féministe Janice Raymond le relevait déjà dans un essai publié en 1977 :
« Il est important de noter, cependant, que la “convoitise de l'utérus” (womb envy) et “le maternage masculin” (male mothering), appelez-les comme vous voulez, sont des réalités politiques et pas seulement des concepts psychanalytiques. Ainsi, en tant que réalité politique, le transsexualisme […] tend lui aussi à arracher aux femmes les pouvoirs inhérents à la biologie féminine. Dans un sens très réel, le transsexuel mâle-vers-femelle-fabriquée ne veut pas seulement des capacités biologiques féminines, il veut devenir une femme biologique. […] Le transsexualisme est donc l'aboutissement ultime et, pourrait-on même dire, la conclusion logique de la possession des femmes par les hommes dans une société patriarcale[1]. »
[1] Janice Raymond, « Transsexualism: The Ultimate Homage to Sex-Role Power », Chrysalis n°3, 1977.
Il est sans doute pertinent qu'une perversion répandue chez des hommes (non "trans") est celle de se faire sucer le pénis par des bébés.