N'étant pas suffisamment angliciste, l'ambiguïté de traduction (en anglais gender et sex étant synonymes et devant se traduire par sexe en français) m'avait complètement échappé et apporte un éclairage majeur à la torsion intellectuelle de ces dernières décennies pour imposer genre, comme sentiment d'appartenance, à la place du sexe biologique.
Dans un domaine que je connais davantage, il existe en français une ambiguïté quant au mot technologie qui peut à la fois désigner "l'expression de la technique" dans la conception d'objets techniques, mais aussi "discours sur la technique". Tandis qu'en anglais technology n'a que la première de ces deux acceptions.
Comme quoi, les anglicismes sont délicats à employer...
De "gauche" ou libertarienne? Il me semble malheureux d'attribuer à la gauche une idéologie fumeuse, antiscientifique, foncièrement idéaliste et individualiste.
Quand les partis, les organisations, les gens qui représentent actuellement la gauche font de la merde, il faut bien dire que les partis, les organisations et les gens qui représentent la gauche font de la merde. Oui, c'est la gauche. La gauche n'est pas "le juste, le vrai, la vérité", les choses sont plus compliquées, plus confuses.
Oui, la situation est plus compliquée. Plus que tu ne la représentes. Personne ne croit que la gauche, c'est "le juste, le vrai, la vérité". Par contre moi, comme beaucoup d'autres (dont toi, j'en suis certain) considèrent que c'est un mouvement qui travaille à plus de justice sociale en reconnaissant l'existence d'oppressions matérielles.
D'ailleurs, qui "représente" (pour te citer) les transactivistes et autres masculinistes comme "la gauche", sinon des adversaires de la gauche justement, qui jouent d'indices comme des visages masqués et de la castagne de rue, bien plus représentatifs du fascisme que de la gauche ?
Pour tenir tête au ressac anti-femmes et rétablir un dialogue entre progressistes, je crois plus à valider une véritable analyse de gauche, centrée sur le critère de justice sociale et sur les femmes qui défendent cette analyse, qu'au réflexe de hurler avec les loups, par déception.
La pratique du black bloc (se masquer etc.) est une pratique courante à gauche depuis longtemps (utilisée lors de manifestations d'opposition aux sommets internationaux, à différents projets de loi nuisibles pour les populations, loi travail etc., à des projets industriels, etc.) et appropriée à la gauche. Et le problème qu'on a aujourd'hui c'est que les partis qui défendent les meilleures choses pour les femmes, par exemple, à savoir LFI, le NFP, c'est la gauche, mais c'est aussi eux qui défendent les nuisances transidentitaires. Donc parler de la gauche me semble approprié.
N'étant pas suffisamment angliciste, l'ambiguïté de traduction (en anglais gender et sex étant synonymes et devant se traduire par sexe en français) m'avait complètement échappé et apporte un éclairage majeur à la torsion intellectuelle de ces dernières décennies pour imposer genre, comme sentiment d'appartenance, à la place du sexe biologique.
Dans un domaine que je connais davantage, il existe en français une ambiguïté quant au mot technologie qui peut à la fois désigner "l'expression de la technique" dans la conception d'objets techniques, mais aussi "discours sur la technique". Tandis qu'en anglais technology n'a que la première de ces deux acceptions.
Comme quoi, les anglicismes sont délicats à employer...
De "gauche" ou libertarienne? Il me semble malheureux d'attribuer à la gauche une idéologie fumeuse, antiscientifique, foncièrement idéaliste et individualiste.
Quand les partis, les organisations, les gens qui représentent actuellement la gauche font de la merde, il faut bien dire que les partis, les organisations et les gens qui représentent la gauche font de la merde. Oui, c'est la gauche. La gauche n'est pas "le juste, le vrai, la vérité", les choses sont plus compliquées, plus confuses.
Oui, la situation est plus compliquée. Plus que tu ne la représentes. Personne ne croit que la gauche, c'est "le juste, le vrai, la vérité". Par contre moi, comme beaucoup d'autres (dont toi, j'en suis certain) considèrent que c'est un mouvement qui travaille à plus de justice sociale en reconnaissant l'existence d'oppressions matérielles.
D'ailleurs, qui "représente" (pour te citer) les transactivistes et autres masculinistes comme "la gauche", sinon des adversaires de la gauche justement, qui jouent d'indices comme des visages masqués et de la castagne de rue, bien plus représentatifs du fascisme que de la gauche ?
Pour tenir tête au ressac anti-femmes et rétablir un dialogue entre progressistes, je crois plus à valider une véritable analyse de gauche, centrée sur le critère de justice sociale et sur les femmes qui défendent cette analyse, qu'au réflexe de hurler avec les loups, par déception.
La pratique du black bloc (se masquer etc.) est une pratique courante à gauche depuis longtemps (utilisée lors de manifestations d'opposition aux sommets internationaux, à différents projets de loi nuisibles pour les populations, loi travail etc., à des projets industriels, etc.) et appropriée à la gauche. Et le problème qu'on a aujourd'hui c'est que les partis qui défendent les meilleures choses pour les femmes, par exemple, à savoir LFI, le NFP, c'est la gauche, mais c'est aussi eux qui défendent les nuisances transidentitaires. Donc parler de la gauche me semble approprié.